Galaktoboureko : zoom sur cette recette grecque

Profiter par moment d’un gâteau gourmand et étonnant comme le Galaktoboureko s’avère nécessaire pour se refaire la forme. Cette recette sucrée est un vrai régal que complimentent la plupart de ses consommateurs. Au cours d’une de vos sorties, vous avez découvert ce délicieux gâteau grec. Oh ! non, vous en avez entendu parler et comme vous êtes un amateur de pains sucrés, vous souhaitez bien réaliser la recette du Galaktoboureko chez vous. Supposez que c’est déjà chose faite, car cet article vous apporte toutes les informations sur ses origines et sa préparation. Épatez vos convives avec ce dessert présentant une pâte filo croustillante à garniture extrêmement fondante.

Le Galaktoboureko : qu’est-ce que c’est ?

Le Galaktoboureko est le nom grec donné à un délicieux gâteau traditionnel de la Grèce. Ce gâteau gourmand est digne des jours de fête et peut constituer un vrai régal lors de n’importe quelle fête (anniversaire, mariage, baptême, etc.). Il est également connu sous le nom de « tourte au lait » grâce aux ingrédients qui le composent. Ce délice est réalisé avec de la crème pâtissière à la semoule, la cannelle, la pâte filo, du citron ou de la vanille.  L’ensemble est alors arrosé avec du sirop pour permettre à la pâte filo légère et croustillante de contraster avec sa dense garniture souple et douce bien aromatisée.

Connu comme une pâtisserie traditionnelle grecque, le Galaktoboureko est le type pain sucré à manger au goûter ou après un repas léger. De coutume, les Grecs prennent directement leur dessert avec du fromage en évitant de le manger après les repas. Bien évidemment, les douceurs grecques, très souvent évitées, sont très sucrées et assez riches, puisqu’elles sont faites de fruits secs et arrosées de sirop ou du miel. Dans ce pays, les sucreries et les pâtisseries sont généralement dégustées dans l’après-midi comme goûter afin d’atteindre le repas du soir.

Réaliser sa recette de Galaktoboureko pour 10 personnes : ce qu’il faut

Le Galaktoboureko représente un gâteau typique grec qui se fait avec de la pâte filo, de la crème pâtissière citronnée/vanillée et du sirop. Les préparatifs pour réaliser cette recette peuvent prendre 30 à 45 minutes et sa cuisson peut prendre jusqu’à 50 minutes. Il s’agit ici d’un dessert succulent méditerranéen et végétarien que vous pourrez faire facilement dès que vous réunissez tous les ingrédients nécessaires.

Pour la pâte filo ou phyllo :

  • 12 feuilles filo de 40×30 cm (ou 24 plus petites) ;
  • 100 g de beurre fondu.

Pour la crème :

  • 4 jaunes d’œuf ;
  • 2 œufs entiers ;
  • 200 g de sucre semoule ;
  • 1,3 l de lait frais entier ;
  • 20 g d’amidon de maïs Maïzena ;
  • 90 g de semoule de blé ;
  • 1 pincée de noix de muscade ;
  • ¼ cuillère à café de cannelle.

Pour le parfum (au choix si possible) :

  • 1 cuillère à café d’extrait naturel de vanille ;
  • Le jus de citron et le zeste.

Pour le sirop :

  • 200 g d’eau ;
  • 250 g de sucre en poudre ;
  • 1 cuillère à soupe de miel ;
  • Le zeste d’un citron.

Pour la préparation, réalisez d’abord le sirop en fondant le sucre et le zeste dans une eau bouillante en casserole sur un feu fort. Ensuite, ajoutez le miel et faites cuire le mélange à feu doux pendant 5 min. Vient maintenant le tour de la crème, vous devez battre le sucre, la semoule et l’amidon de maïs dans une cuve avant d’y ajouter les œufs et rebattre. Ensuite, versez progressivement au mélange la cannelle, le lait et la noix de muscade bien bouillie en le battant pour verser le tout dans une casserole et cuire.

Quelles sont les variantes du Galaktoboureko ?

À en croire un spécialiste de la cuisine grecque, tout produit comestible peut participer à la réalisation d’un feuilleté ou d’une tourte en Grèce. Ce sont d’ailleurs les deux piliers de la culture culinaire grecque et la plupart des villages de ce pays ont leur propre spécialité en matière de gastronomie. Il faut éventuellement éviter de confondre le Galaktoboureko au bougatsa qui se compose également entre deux couches de feuilles d’une crème pâtissière. Le bougatsa est visiblement plus fin, plus dense et n’est pas imbibé de sirop.

La galatopita constitue aussi une autre version, ébouriffée. Ici, les feuilles de filo sont déposées par-dessus la crème en rond à partir du centre du plat tout en étant pliées en accordéon. Après sa cuisson, elle donne de jolis froufrous, mais sa composition est dispensée de sirop et de semoule. En dehors du pays d’origine, la banitsa (banitsa au lait ou mlechnabanitsa) se propose comme le cousin bulgare du Galaktoboureko, une version très sucrée. Enfin, vous pourrez voir le mille-feuille français qui ressemble un peu à la recette, mais dont les éléments sont assemblés après préparation.

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